2019
La Montagne - le 25 octobre 2019
Thiézac
Hausse de l’activité à la ferme de
Trielle
Les membres de l’association ont examiné les points à l’ordre du jour. © Droits réservés
L'association « Ferme de Trielle » a tenu son assemblée générale. Les résultats comptables montrent une activité en hausse et des finances à l'équilibre.
Dix-sept stages ont été proposés, soit un total de 416 stagiaires amateurs et professionnels des arts du spectacle accueillis, un record pour cette activité de l'association, avec une augmentation de 14 % par rapport à l'année précédente.
Le programme des classes culturelles conduit avec l'association des Théâtrales des jeunes en Europe a vu 35 collégiens en profiter.
Les accueils de compagnies en résidence, sont un autre volet des atouts de la ferme de Trielle.
La Montagne - le 24 octobre 2019
Thiézac
Des artistes en herbe en stage à Trielle
© Droits réservés
Les enfants de l'école de Vieillespesse, ont profité d'une semaine à la ferme de Trielle.
Accompagnés par leurs professeurs et une aide maternelle, les écoliers ont travaillé à construire un spectacle sur le thème des petites bêtes, pour le présenter aux parents en fin de stage.
Par le biais de cette activité ludique, les petits, guidés dans le monde des arts par la musicienne Mélissa Zantman et le comédien Philippe Peychaud, ont pu travailler l'expression artistique, la détermination, la persévérance et la concentration, dans une expérience culturelle hors des activités scolaires « classiques ».
La Montagne - le 03 mai 2019
Thiézac
Une initiative sociale et solidaire au départ de Trielle
Dix-sept marcheurs ont participé avec leurs accompagnateurs, à la première édition du concept. © Droits réservés
En partenariat avec la ferme de Trielle, un groupe expérimente des « marches de rencontres internationales », portées par François Ribaud et Jean-Claude Lahaye, tous deux issus du monde de l'économie sociale et solidaire. Du 23 au 27 avril, un premier groupe de 17 personnes, de toutes origines et âges, a participé au départ de Trielle à 5 boucles de marche, guidé par des accompagnateurs et des bénévoles de la Ferme de Trielle, visitant des fermes ou des initiatives locales.
2018
La Montagne - 23 AVRIL 2018
Enseignement
Des collégiens de La Ponétie en
séjour culturel à Thiézac
Les élèves ont planché avec gourmandise sur le thème du « festin ».
Les élèves de deux classes du collège de La Ponétie ont formé une classe culturelle pour séjourner à la ferme de Trielle. Ils ont travaillé sur le thème du « festin ».
Cette année, le projet de classe culturelle a pris une ampleur inédite car ce n'était pas une, mais bien deux classes de sixième qui ont travaillé sur un même thème : le « festin ».
Avec gourmandise, les 31 élèves de collège et de Segpa (sections d'enseignement général et professionnel adapté) se sont glissés dans un travail d'écriture collectif, de chant, de danse et de jeu théâtral, à la ferme de Trielle, à Thiézac.
Placer les élèves dans une posture de création artistique
Accompagnés par trois artistes (*), ils ont exploité les différents travaux réalisés en cours avec leurs professeurs autour du thème pour composer un menu complet.
Après cinq jours d'immersion et de travail intensif, ils ont présenté celui-ci à leurs familles (près de 130 personnes), sous la forme d'un spectacle déjà prometteur. Cette sortie de résidence comprenait, entre autres, un travail sur Hansel et Gretel des frères Grimm, le court-métrage La Saint-Festin ou les Panathénées grecques. Avec sérieux et enthousiasme, tous les élèves se sont investis pour ne former qu'un seul groupe.
Ce projet a donc atteint ses objectifs : placer les élèves dans une posture de création artistique tout en faisant des liens avec leur programme scolaire et leur permettre d'apprendre à vivre ensemble dans le respect de chacun.
En guise de dessert, les 6 e ont présenté une seconde fois leur création à leurs camarades, au collège. Ils poursuivront leur travail avec leurs professeurs dès la rentrée des vacances de printemps.
Les classes culturelles de la ferme de Trielle reçoivent le soutien financier du ministère de la Culture, du conseil départemental et de la Région. Elles ont eu une reconnaissance nationale, notamment lors de l'audition par la mission parlementaire Dousset en novembre 2017.
(*) Anne Lemeunier, Philippe Peychaud et Mélissa Zantman.
2017
La Montagne - 07 septembre 2017
Un spectacle magique à la Sapinière - Cros-de-Ronesque
Nos yeux et notre cerveau donnent parfois de fausses interprétations de ce que l’on croit voir.
© Droits réservés
Un spectacle magique à la Sapinière.
Pour clore « l'été en fête », la ferme de Trielle, en partenariat avec la Communauté de commune (qui décentralise sa saison culturelle en divers lieux du territoire), avait investi « La Sapinière » vendredi soir à Cros-de-Ronesque.
« Vrai-Faux », un spectacle tous publics, basé sur l'illusion d'optique et la magie et proposé par la compagnie de la Phalène, avait attiré de nombreux spectateurs. Sans tour de passe-passe, la salle du restaurant affichait complet.
La journée avait été consacrée au thème de l'eau avec une randonnée organisée autour des différents cours d'eau ou sources autour de Trielle.
La Montagne - 27 août 2017
artistique de référence
Les stagiaires vivent en communauté lors des stages, du matin au soir, pendant une semaine.?
© Photo Christian Stavel
Simple, ambitieuse et efficace, la recette de Trielle, à Thiézac : ses formations artistiques mettent l’eau à la bouche à des centaines d’artistes depuis 35 ans.
En culture à la ferme de Trielle
«Trielle, c'est un peu comme du chocolat, aucun stagiaire ne m'a dit qu'il n'aimait pas ». Derrière l'heureuse image, la fierté de Jacques Lours, directeur de la ferme de Trielle, à Thiézac.
Filons la métaphore gastronomique. Trielle, c'est aussi comme un bon vin. Plus elle vieillit, meilleure elle devient.
35 ans de maturation, de stages artistiques, d'essais pédagogiques et d'expériences humaines. Et aujourd'hui, un projet toujours aussi jeune en bouche, « faire de la ferme un lieu d'excellence artistique et de rencontres », assure Jacques, debout derrière le bar, « certains artistes se sont rencontrés ici et ont fait un bout de chemin artistique ensemble ». La consécration pour le chef cuistot de Trielle.
« On ne cherche pas à être à la mode »
Chaque été, la ferme se transforme en une pochette-surprise, garnie de dragées multicolores. Une couleur, un stage : tango, danse contemporaine et africaine, théâtre burlesque, gestuel ou clownesque, magie.
Qu'importe leur couleur, l'emballage des dragées est resté le même depuis l'inauguration de Trielle en 1984. Chaque stage propose de repousser les limites du mouvement, de l'expression physique et vocale.
Elévation culturelle en altitude
Une vision de la culture défendue par Jacques, Claire Heggen et Yves Marc, directeurs artistiques de Trielle, aux manettes de la programmation de l'association culturelle de la Haute vallée de la Cère depuis 1974.
La recette séduit. À tel point qu'à l'été 2010, la ferme de Trielle était même gratifiée d'une reconnaissance officielle avec la venue de Frédéric Mitterrand, alors ministre de la culture. À tel point, aussi, qu'avant le début du stage, pénurie de dragées. Cet été, presque tous les stages se sont déroulés à guichets fermés.
Un succès que l'équipe de Trielle doit à son authenticité, assure Jacques. « Nous ne recherchons pas à être à la mode, mais plutôt des personnalités fortes, qui ont un enseignement à transmettre et une volonté de le faire », explique-t-il.
Son café avalé - et son carreau de chocolat dégusté - Jacques ajoute : « mais assez de grand discours, les stagiaires en parlent mieux que moi. D'ailleurs, ils doivent être à table. »
« C'est une qualité de travail impossible à retrouver dans de grandes villes »
Midi, l'heure du repas. Dehors, la pluie. Un épais rideau de brouillard isole la ferme du reste du monde. À table, pourtant, les conversations des comédiens se foutent de la pluie. Elles planent au-dessus des nuages, bien au-delà des 1.100 mètres où se situe la ferme.
Entre deux traits d'esprit, Jean-Claude Cotillard, habitué des lieux, la couvre d'éloges : « Le cadre est tout simplement parfait pour y délivrer un enseignement : la nature environnante, l'absence de distraction », énumère le comédien, mime et metteur en scène. « C'est une qualité de travail impossible à retrouver dans de grandes villes ».
Autour de la table, hochements de tête entendus chez les stagiaires - Trielle, on y bosse, on y dort, on y mange, on y rit Et surtout, on y revient.
Beaucoup des intervenants passés par Trielle y retournent, comme magnétisés par la sérénité qui émane de ce temple de la culture atypique.
Le troupeau de vaches de race Aubrac qui paisse paisiblement à quelques mètres de fenêtre de la salle à manger beugle. Fin du repas pour les artistes. Reprise du travail dans l'ancienne grange, à l'abri de la pluie. Le soleil ne percera pas. Un temps à manger du chocolat.
Jérémie Vaudaux
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La Montagne - 25 août 2017
BELLE PEUT-ÊTRE, MAIS ÔTRE SURTOUT !
Catherine Dubois et François Pilon. © Droits réservés
Belle peut-être, mais Ôtre surtout !
L'Ôtre belle de la compagnie « In extenso », que proposait La ferme de Trielle, revisite très librement les contes de l'enfance. Il y a un prince charmant et une princesse endormie, bien sûr, mais aussi une pomme empoisonnée, un crayon, une forêt, des chaussures à son pied. Ne manquent plus qu'un ogre et des bottes de 7 lieux ; pour fuir.
Ah oui, « l'Ôtre belle » est féministe et réécrit l'histoire. « Elle était une fois » donc !
Le prochain vendredi de « l'été en fête à Trielle » emmènera les amateurs en balade avec Bernard Quinsat, sur les sentiers au départ de Trielle, aujourd'hui, à 14 heures.
Plus terrien, le quartet « Gadjo swing » jouera un apéro concert, à 19 heures.
La Montagne - 15 août 2017
La belle au bois dormant se réveille à Vic
La ferme de Trielle continue de fêter l'été en organisant des balades, des conférences et en invitant des artistes à se produire.
Vendredi 18 août, randonnée à la recherche des oiseaux présents sur le territoire ; départ à 9 h 30 de Trielle.
Après le dîner, la compagnie « Inextenso 93 » proposera un spectacle librement inspiré du conte La belle au bois dormant, réécrit et interprété par Catherine Dubois et François Pilon L'Ôtre belle ; à 21 h 30, au centre culturel du Carladès à Vic-sur-Cère (ouverture des portes à 21 heures) .
Vente des billets sur place ou à Trielle (tél. 04.71.47.01.64 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
La Montagne - 11 août 2017
Balade et spectacle à Trielle
L'été en fête continue à Trielle. Véronique Garcia, ingénieur horticole et formatrice en botanique, a accompagné une balade « A la rencontre des très vieux hêtres de la montagne ». Les participants l'ont écoutée évoquer l'histoire de ces arbres hors du commun et en ont photographié l'architecture.
Avant le dîner, ils ont pu assister au spectacle « Boom tchak » de la compagnie Hip tap project, une performance mêlant tap dance, hip-hop, afro, percussions corporelles et musique, dans une rencontre autour du rythme.
Aujourd'hui, vendredi, la balade emmènera les participants à la découverte du patrimoine du Carladès, de Jou-sous-Monjou à Cros-de-Ronesque, en compagnie de Lucie Dorsy, directrice des archives départementales (départ à 9 h 30 en bus sur la demi-journée, depuis l'office de tourisme à Vic).
Réservations, tél. 04.71.47.01.64 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La Montagne - 08 août 2017
Nadia Vadori-Gauthier a la danse de la vie chevillée au corps
Tandis que le soleil se lève sur la vallée de la Cère, Nadia Vadori-Gauthier accompagne la danse du soleil levant sur les hauteurs de la ferme de Trielle.? © photo nadia vadori-gauthier
Une action douce et non-violente. Au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, Nadia Vadori-Gauthier offre une minute de danse par jour. La danseuse professionnelle était à la ferme de Trielle, la semaine dernière.
La danse de la vie chevillée au corps
Meurtrie, sidérée, impuissante… Que faire face à l'horreur de la tuerie de Charlie Hebdo ? Depuis ce funeste mois de janvier 2015, Nadia Vadori-Gauthier a choisi d'entrer en résistance quotidienne. À sa manière. Elle danse tous les jours. Entre une à une minute trente. Le jour ou la nuit. N'importe où. Une séquence filmée et mise en ligne sur le site dédié à sa démarche « Une minute de danse par jour ».
« C'est ma réponse ! Investir les espaces de la vie quotidienne en apportant une dimension poétique par la danse », confie celle dont la démarche à susciter l'intérêt de nombreux médias.
De passage dans le Cantal, la semaine dernière pour animer un stage à la ferme de Trielle sur les hauteurs de Thiézac, cette danseuse, performeuse, chercheuse (elle est titulaire d'un doctorat en esthétique-philosophie de l'art de l'université de Paris VIII) n'a pas manqué son rendez-vous quotidien.
En résonance avec son environnement
Dans une chambre de la ferme, dans le ruisseau près de la cascade de Faillitoux, au soleil levant sur Trielle, dans un jacuzzi… Chaque lieu guide ses mouvements dansés. « J'exprime ou je trace la connexion à un espace, au monde, à un moment donné », souligne l'artiste
Des chorégraphies en l'état moins arrêtées sur la beauté du geste, sa technicité qu'inspirée par la connexion de leur auteur avec son environnement naturel, les gens croisés. « J'entre en résonance avec quelqu'un ou quelque chose et ça me bouge. Parfois, c'est très simple : je suis toute seule dans la nature ou dans une rue. Parfois, ce sont aussi des situations que l'on a traversées collectivement, une manifestation, les élections, la Nuit debout… Il y a un côté micropolitique. Politique pas au sens de politique des partis mais du vivre ensemble », explique la danseuse professionnelle.
À la tentation du cloisonnement et du repli dans une période qui se durcit, elle réplique par la non-violence et la grâce, pour maintenir ce lien à soi, à l'autre, au monde. Pas de message ou de leçon sous ses mouvements, mais une intention, celle d'offrir un instant poétique « pour faire circuler la vie ».
Une petite action de proximité qui lui a été soufflée par deux phrases. Un proverbe chinois, « Goutte à goutte l'eau finit par traverser la pierre ». La petite goutte, c'est elle, qui « tente » à sa petite échelle, et son action répétée ; « la pierre, c'est une certaine dureté du monde ». Une citation de Nietzsche : « Et que l'on estime perdue toute journée où l'on n'aura pas dansé au moins une fois. »
Dans le Cantal, elle en était à sa 934 e minute dansée (*). Si son action est non violente, son engagement est radical dans le sens où il est entier depuis plus de deux ans.
(*) La minute de danse par jour prendra fin avec la 1001 e séquence, le 10 octobre. À cette occasion, Nadia Vadori-Gauthier présentera une création chorégraphique « Danser\résister » avec deux artistes, à l'atelier CDCN-Cartoucherie, à Paris.
Sur les réseaux. Les séquences sont visibles sur le site : www.uneminutededanseparjour.com ou sur la page Facebook dédiée à la démarche.
Chemcha Rabhi
La Montagne - 26 juillet 2017
Un été en fête à la ferme Trielle

Un été en fête à Trielle.
Les rencontres du vendredi (balade, musique, conférence) qu'organise la Ferme de Trielle, ont commencé sur le thème de la race salers. L'après-midi, une balade a conduit les participants dans les prés de la ferme Vareille, où ils ont pu admirer de beaux spécimens de cette race emblématique du Cantal.
Avant le dîner, une conférence-débat, animée par Éric Fabre, a permis à chacun de poser les questions qu'il n'avait pu aborder.
Éleveur bio à l'Hôpital, sur la commune de Saint-Cirgues-de-Malbert, Éric Fabre est passionné par son métier et inconditionnel des vaches salers. Il a su faire partager au public son engouement et expliquer ses pratiques d'élevage, avec comme fil rouge, le désir de restaurer dans l'agriculture une vie de famille, souvent sacrifiée au profit du travail et l'espoir de voir un jour le paysan recevoir le juste prix pour sa production.
Sur la terrasse, « Les violons du Mamou » organisaient la danse.
La prochaine rencontre a lieu vendredi 28 juillet sur le thème du ciel et commence sur les chapeaux de roues, à 5 heures, avec une randonnée « lever de soleil à l'Élancèze ».
À 18 heures, c'est une conférence « Introduction à l'astronomie », qui attend les visiteurs. L'animation musicale sera assurée par Jean-Marc Delorme et Didier Pauvert.
La Montagne - 25 juillet 2017
Des amours impossibles en Turakie...
Dans un monde habité de grands fauves, Cendrillon trouvera-t-elle l’amour??
© Droits réservés - Publié le 25/07/2017
Amours impossibles en Turakie.
Le spectacle de la compagnie Turak « Chaussure à son pied », de et par Émili Hufnagel, joué dimanche soir à la ferme de Trielle, pose question. À l'heure de la consommation effrénée sur internet et des promos à toute heure, est-il encore possible de trouver l'amour ?
Au travers de belles images scéniques issues de l'imagination fertiles des « Turakiens » et mises en scène par Michel Laubu, on voit que la réponse est oui… Mais, dès les premières minutes, on comprend que ce sera long.
La Montagne - 18 avril 2017
Les écoliers s'essayent à la création
RPI Calvinet - Mourjou
Les écoliers ont créé un décor de maison et d’appartements, sur le thème « Mon Voisin ». © Menini
Les enfants du RPI Calvinet-Mourjou ont bénéficié d'une semaine de classe « artistique » délocalisée sur les hauteurs de Thiézac, à la ferme de Trielle. Vingt-trois enfants, leurs enseignants et trois accompagnatrices bénévoles, se sont essayés à la création artistique, en plus de leurs cours « normaux ».
Philippe Peychaud, Marion Cenki et Pierre-Jean Zantman, ont guidé les écoliers dans les domaines de l'art plastique, du théâtre, des poèmes et des chansons, sur le thème du projet pédagogique départemental « Mon voisin ».
Vendredi soir, en « sortie de résidence », comme des pros, les jeunes ont présenté un spectacle chanté et dansé, dans le décor qu'ils avaient créé pour l'occasion, devant un public de parents ravi de la performance.
La Montagne - 03 avril 2017
Les élèves de 6e du collège
de la la Ponétie restituent leur semaine
de pratique artistique
aujourd'hui
Dernier filage, vendredi, pour Azélie, Morgan, Zaccharie, Léa et toute la classe, avant la présentation d’ aux familles le soir même, puis au collège ce lundi.? © photo renaud baldassin
La semaine d’immersion à la ferme de Trielle est le temps fort de l’année pour la classe culturelle du collège de la Ponétie. Ils présentent leur travail aujourd’hui à leurs camarades.
Ce n'est pas vraiment un spectacle. Plutôt une sortie de résidence. La restitution d'une exploration qui a pris plusieurs formes au cours de la semaine : chant, danse, théâtre, écriture…
Vendredi soir, c'est à leurs familles que ces élèves de 6 e ont dévoilé leur création, à la ferme de Trielle, où ils venaient de vivre en immersion pendant cinq jours. Aujourd'hui, retour au collège de la Ponétie et deuxième représentation, cette fois devant les autres élèves de 6 e et les enseignants.
Pour la classe culturelle, c'est la conclusion d'un travail interdisciplinaire qui a débuté dans l'automne, sur un thème choisi par les enseignants : l'île. Plusieurs matières ont été impliquées, sans jamais quitter le programme. En français, les élèves se sont intéressés au roman d'aventure. En anglais, ils ont évoqué les pirates et une grande île, l'Australie. Au total, une dizaine de professeurs se sont fortement impliqués.
« Chacun s'est adapté pour que les élèves puissent faire des passerelles entre les matières », relève Sébastien Couderc, enseignant en sciences et vie de la terre, qui a approfondi pour sa part le thème du naufrage.
Les matériaux issus de toutes ces recherches ont été transmis à trois artistes professionnels, des intervenants de l'association des Théâtrales des jeunes qui ont composé le programme de la semaine à la ferme de Trielle. « Ils se sont servis de ce qu'on a produit pour proposer une pratique artistique », explique Sébastien Couderc, toujours impressionné de voir ses élèves se métamorphoser au fil des jours.
« Au-delà des ateliers, il y a un énorme travail sur soi et sur sa place dans le groupe », constate l'enseignant. « Ici, on s'écoute », appuie Jacques Lours, qui a créé, il y a 35 ans, la structure d'accueil et de diffusion artistique de Trielle. « La classe culturelle, c'est une façon de former les futurs citoyens, une éducation à respecter l'autre. »
La création des collégiens de la Ponétie, titrée Une île, articule des chants, des sketches, des chorégraphies « parfois tristes, parfois joyeux », résume Azélie, qui a appris à « se libérer de son corps ».
« Être ensemble »
« Dans le théâtre, on doit se transformer, il ne faut pas être soi-même », insiste l'adolescente. Autre difficulté, « il faut s'écouter, être ensemble, c'est le plus difficile, avec la concentration. Des fois, on a envie de rire ! »
Concentrés, les élèves de la classe culturelle devront l'être aujourd'hui, pour cette grande première devant leurs camarades. « Nous n'avions jamais fait de restitution au collège auparavant, remarque Sébastien Couderc. Cette ouverture, c'est nouveau. On voudrait que les autres élèves et les enseignants se rendent compte de ce qu'est ce projet. C'est aussi une expérience. On va voir comment on peut adapter ce travail à nos locaux. »
Isabelle Vachias
La Montagne - 18 février 2017
Spectacle Parades Nuptiales
Soirée intimiste et romantique. © Besson Marie-José
La communauté de communes Cère et Goul en Carlades, en partenariat avec la ferme de Trielle, la commune et le bar-restaurant, ont présenté le spectacle « Parades nuptiales en Turakie » de la cie Turak.
Ce spectacle très poétique a enchanté les spectateurs. C'est un spectacle de marionnettes, créé à partir d'objets détournés qui ont permis un échange tout en humour avec l'assistance. En Turakie, le comportement amoureux est inspiré de toutes les parades nuptiales que l'on peut trouver dans le monde animal et parmi les humains.
La soirée s'est poursuivie autour d'un apéritif dînatoire.
2016
La Montagne - 24 juillet 2016
Parades nuptiales en Turakie
Photo Serge Menini
Dimanche soir, la ferme de Trielle inaugurait sa saison culturelle, « Un été en fête à Trielle», par un spectacle d’une qualité rare, brillant d’imagination, d’inventivité, d’humour. Et c’était pitié, de voir que le public se composait de nombreux stagiaires, venus de toute la France et d’à peine une dizaine d’autochtones. D’autres soirées suivront, ouvertes à tous (telles des séances de rattrapages, pour ceux qui ignorent encore, qu’en ce lieu, il est à voir des choses intéressantes). « Parades nuptiales en Turakie », création de la compagnie « Turak » (car rien n’est gratuit ?), emmène le spectateur dans la vie quotidienne d’une divinité de l’amour. Théâtre jubilatoire mêlant harmonieusement les genres au-delà de l’imaginaire burlesque. Théâtre d’objets, d’ombres, de marionnettes. Jeux de mots et jeu subtil de l’acteur Michel Laubu, en solo sur une mise en scène d’Emili Hufnagel, juste pour le plaisir de réfléchir, un peu, en riant fort.
Prochaine rencontre proposée par Trielle :
Vendredi 29 : 14H30 balade découverte de la flore de nos montagne avec Véronique Garcia, ingénieur horticole.
18H30 apéritif musical avec le trio « Convergence ».
21H30 conférence de Véronique Garcia.
Dimanche 31 théâtre à Vic : « Fin de série » par la compagnie « La Cotillard Cie ».
Journal La Montagne, Serge Menini, correspondant local
La Montagne - 24 juillet 2016
LA PONÉTIE : Le travail de la classe culturelle restitué à la ferme de Trielle
Les collégiens en pleine métamorphose

Depuis la rentrée, les élèves de 6° de la classe culturelle du collège La Ponétie ont travaillé avec leurs professeurs sur le thème de la métamorphose.
Ils ont abordé ce sujet dans chaque matière par des lectures, Les dix contes de dragons, Les métamorphoses d’Ovide, Les contes de Grimm et lors de nombreux travaux sur les chimères, la transformation d’objets, d’êtres vivants, de paysages, de figures géométriques…
Le temps fort de ce projet a été le séjour à la ferme de Trielle, près de Thiézac, au cours duquel les élèves ont repris les travaux réalisés au collège.
2015
Cantal Avenir - Juillet 2015

La Montagne - 30 mai 2015
Les écoliers en stage à la ferme
de Trielle
L'équipe enseignante s'est appuyée sur le projet départemental sur l'art et la poésie proposé par les conseillers pédagogiques de circonscription, en début d'année scolaire.
Sur les trois thèmes proposés, les enseignants ont retenu « Poèmes des villes, poèmes des champs ». Chaque élève a confectionné sa boîte à poèmes et a pu y déposer ses choix de poèmes parmi un ensemble d'une trentaine de poèmes. Les élèves ont également rédigé des poésies (jeux d'écriture) et réalisé des productions plastiques, comme des villes « photo-montées ». En final, les enfants ont présenté leurs créations sous forme d'un spectacle théâtral, devant des parents conquis.
La Montagne - 14 mai 2015
Les collégiens et "l'Autre"
Rencontre.
Tout au long de l'année, les élèves de 6 e de la classe culturelle du collège La Ponétie ont travaillé avec leurs professeurs sur le thème de « L'autre ». L'occasion pour eux d'aborder une multitude de sujets comme les interactions biologiques, les Touaregs, les transports, la numération égyptienne… et de participer à des ateliers d'écriture et de transformation de son portrait en celui d'un autre.
Une riche rencontre a également eu lieu avec l'association Peuple et culture au cours d'une projection suivie d'une initiation à la langue des signes.
Le point d'orgue de ce projet fut le séjour à la ferme de Trielle près de Thiézac où, avec l'aide d'une musicienne et d'un comédien professionnels, les élèves ont remodelé leurs travaux pour proposer à leurs parents un spectacle d'une rare qualité.
GUIDES GALLIMARD - GEOGUIDE AUVERGNE -
CARNET D’ADRESSES
Restauration, hébergement
La Ferme de Trielle Adresse atypique, à flanc de montagne, face à l’échine du Plomb du Cantal et bien loin des tourments du siècle. Depuis 1974, des artistes reconnus y organisent des stages : clown et écriture, tango argentin, voix et musique, etc. On vient pour approfondir une discipline, « pour redécouvrir son unité profonde », comme dit le dépliant maison, mais, plus prosaïquement, l’adresse s’ouvre aussi aux randonneurs en quête de calme et de paysages d’exception. Entre deux rêveries ou deux balades à pied, on plonge dans la piscine. Et le soir, on peut, à certaines dates, assister à des spectacles ouverts à tous.
Chambre 8 €, petit déjeuner 9 €. Demi-pension 48 € / pers. (50 € / pers. pour une nuit).
Thiézac (à 5 km du centre du village par une route buissonnière de montagne tout en balcons et en panoramas) Tél. 04 71 47 01 64 www.trielle.fr - Ouvert toute l’année -
(Article page 305 du guide)
2014
Cantal Avenir - Juillet 2014

THIÉZAC « LA MONTAGNE » le 04 mai 2014
Douze nationalités représentées à Trielle

Le Sheng Zhen Gong qu’enseigne maître Li Jun Feng, consiste à faire « circuler les énergies » (celles du corps, celles de l’amour, celles de l’univers), par la pratique de mouvements, de postures, de méditations et d’un état d’esprit « positif ». Ceci pour « nettoyer son cœur » du stress et des soucis, avec pour ambition d’améliorer l’existence des pratiquants, leur ressenti et leur permettre de vivre mieux, plus longtemps. Par ailleurs, maître Li Jun Feng est un personnage hors du commun. S’il vit aujourd’hui aux Etats-Unis (à Austin, Texas), il est originaire de Pékin et a été le principal entraîneur de l’équipe nationale chinoise de Wu Shu, un art martial du cru. Il a aussi été un acteur renommé des films de Kung-fu de la bonne époque et c’est lui qui a formé le célèbre Jet Li.
«La Montagne» du 27 avril 2014
Trielle, cette ferme du Cantal où l’on cultive les arts
Jacques Lours, activiste des territoires
Jacques Lours a cette foi indestructible dans le rôle essentiel que la culture peut et doit jouer pour le vrai désenclavement, celui des esprits, de l’ouverture au monde, ce désenclavement qui vous aimer les autres et vous pousse à croire que l’on peut vivre heureux en travaillant au pays.Un jeune étudiant, recruté par l’office de tourisme, fait le lien entre les artistes, les élus, la population, coordonne, arrondit les angles. Et quand le département du Cantal achète la ferme de Trielle, c’est jacques Lours qui est chargé de développer un projet artistique.
Centre de formation artistique continue, reconnu organisme de formation professionnelle, Trielle se spécialise vite dans les arts du geste, en particulier dans la danse contemporaine, le théâtre, les clowns et entreprend un gros travail sur l’environnement, le paysage et le secteur éducatif. Rencontres Mais c’est surtout sur les rencontres que Jacques Lours bâtit la pérennité et la réputation de son projet. Anne-Marie Simon, alors conseillère de la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Catherine Lalumière et en charge des Itinéraires culturels européens, est une de ces rencontres décisives.

Daniel Ruiz
THIEZAC "La Montagne" - 16 avril 2014
Les scolaires sous le signe de la culture

2012
THIEZAC "La Montagne" - 27 juillet 2012
Cet été, la structure de formation célèbre trois décennies de rencontres culturelles de haut niveau

Jacques Lours et sa compagne, Marie-France Vidalenc, dirigent ce lieu pluridisciplinaire où « la culture a fleuri au milieu d’une nature généreuse ». - photo Thierry Marsilhac
Installée à Thiézac, la Ferme de Trielle a su, au fil des ans, s’imposer comme un haut lieu de formation des professionnels et amateurs du spectacle vivant. Retour sur la naissance de cette structure atypique. Au frontispice de pierre de la Ferme de Trielle, une date, 1833. Reprise depuis 1982, cette bâtisse séculaire, perchée à flanc de montagne au-dessus de Thiézac, accueille les résidences de formation professionnelle et amateur de haut vol. Jacques Lours, bientôt 58 ans, est le gardien de ce temple culturel atypique, où la bonne humeur côtoie la rigueur dans le travail. Avec sa compagne Marie-France Vidalenc, cet ancien éleveur de moutons préside depuis trente ans aux destinées de la structure. Nadj, Genty, Cotillard… Le lieu, en trois décennies, a vu défiler un flot de pointures artistiques, dont les chorégraphes Josef Nadj et Claude Brumachon, les acteurs et metteurs en scène Jean-Claude Cotillard et Philippe Genty… Et si le cadre, bucolique à souhait, coupe le souffle, « la valeur de ce qui se fait ici tient au contenu, pas au contenant », précise le maître des lieux à l'imposante stature, amoureux de la culture plurielle et fier d'avoir apporté une plus-value au creux de cet écrin de verdure. Le spectacle vivant, apanage des seules grandes villes ? Preuve que non ! Faire prospérer la Ferme de Trielle tenait autant de la gageure que d'une trajectoire toute naturelle. « Je suis d'ici, né à la ferme de Lescure, juste en dessous. C'est tout naturellement que je suis resté au pays et qu'est né le projet associatif initial. »
C'est en 1975, Jacques Lours rejoint deux artistes majeurs du théâtre gestuel : Claire Heggen et son compagnon, Yves Marc. Avec le maire de l'époque, Hélène Canis, ils mettent sur pied la première structure associative d'accueil et de diffusion artistique. « Hélène Canis a eu l'intelligence de comprendre que c'était un projet d'avenir pour la commune. » Ensemble, ils donnent naissance à un festival, multiplient les spectacles, concerts et expositions dans la vallée. « La partie formation professionnelle, qui constitue l'essentiel de l'activité de la Ferme, avait été initiée par Claire et Yves en 1974. En 1982, quand j'ai proposé qu'on s'installe ici, nous avions déjà un public de stagiaires assidu. Aujourd'hui, ils continuent à travailler à la programmation des stages et des spectacles. » La reconnaissance du lieu a été rapide, entretenue par le bouche à oreille et surtout portée par les grands noms sollicités pour venir dispenser les formations. « En ce moment, nous accueillons un très grand artiste international, Federico Rodriguez Moreno, accompagné de Catherine Berbessou, pour un stage de tango argentin. » L'été 2010, la Ferme de Trielle était même gratifiée d'une reconnaissance officielle avec la venue de Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture. La fréquentation, enfin, témoigne d'une belle vitalité : « L'an dernier, entre mai et octobre, nous avons accueilli 390 stagiaires, avec une grosse concentration l'été », précise le directeur. Chaque année, de 18 à 20 stages sont organisés dans des domaines aussi étendus que la danse (contemporaine, africaine, tango…), le théâtre (gestuel, clownesque, burlesque…) ou encore le travail de la voix. Un fonctionnement financé par des conventions triennales avec l'État (Drac), la Région et le Département. « En tant qu'organisme de formation reconnu, tous les stages sont conventionnés par le fonds de convention des artistes, l'AFDAS. ». Un espace ouvert Deux autres activités, gage d'ouverture, font également la fierté de Jacques Lours : les accueils de classes culturelles (8 par an) et la valorisation des territoires avec l'activité photo-documentaire, en étroite relation avec une école d'art de Bruxelles. « Depuis le simple promeneur en passant par le stagiaire professionnel ou le randonneur : la Ferme de Trielle se veut un espace ouvert à tous. On espère pouvoir accueillir un large public pour fêter nos trente ans dès ce week-end ! »
Julien Bachellerie
2010
THIEZAC "La Montagne" - 22 août 2010
Visite à la ferme pour Frédéric Mitterrand

Guidé par Jacques Lours et Bernard Proult, respectivement directeur et président de l’association « la ferme de Trielle », il a discuté avec des randonneurs de passage, assisté à une séance de travail des stagiaires de la compagnie « Hippocampe c» qui travaillent le mime corporel, visité l’exposition des peintures de Bertini et rencontré Yves Marc, chargé de la programmation.
Prenant la parole, le ministre a expliqué le sens de sa visite en ce lieu : « Elle n’a d’autre ambition que de marquer un encouragement profond à cette institution et à tous les militants culturels qui la font vivre. Ceci m’intéresse au plus haut point, je reste très attentif à des initiatives admirables, telles que celle que je visite aujourd’hui et souhaite que ce qui se fait ici soit su ». Se tournant vers la montagne, il a ensuite évoqué la sérénité, le calme et le recul nécessaire que Trielle permet aux artistes d’exprimer dans leur travail et souhaité que la culture pour tous, chère à Malraux, devienne la culture pour chacun, afin que jamais personne n’ hésite à entrer dans un théâtre, visiter une exposition ou s’impliquer dans une activité artistique, en croyant que la culture, « ce n’est pas pour lui » ! TRIELLE. Le ministre s’est intéressé aux sentiers de randonnée (debout, de gauche à droite : Frédéric Mitterrand, Bernard Proult, président de l’association, Jacques Lours et Marie Vidalenc